non, j'ai dit non, encore non
non, j'ai dit non, encore non
restop à la pub
stop la pub
salafist fucking salafist fucking
Ah, ces réseaux qu’on dit sociaux…quel bonheur pour les cons, les éjaculateurs précoces de la pensée, les 'lapidateurs' voyeurs censeurs, et autres enculeurs de mouches. Si on peut trouver amusant l’exercice de synthétiser une idée en cent quarante caractères imprimés, il paraît quelque peu curieux d’y voir l’expression d’une pensée. En vérité c’est au contraire une extension du mot, bon ou moins bon selon la notoriété supposée de son émetteur, car c’est bien de cela qu’il s’agit : voir comment réagit untel ou unetelle à tout évènement de la vie, et se donner l’illusion de participer activement à une vie collective. Quelle tristesse ! La mort du petit Aylan, vos réactions sur Twitter, êtes-vous pour, êtes-vous contre ? De la merde dans le chocolat, bonne ou mauvaise chose etc.
Et ces réseaux d’amis qu’on ne connaît pas et qui ne vous connaissent pas non plus, juste un nom, des photos, des tonnes de photos, de selfies (moi devant les pyramides d’Egypte, celle du Louvre, moi devant les dernières chiottes à la turc du quartier latin, lol, relol et mdr voire ptdr…), moi et encore moi…renflement de l’égo, omniprésence du miroir, où chacun se complait à contempler sa vacuité.
Réseaux pour cas sociaux… prenez un livre !
Ce soir je pleure, je pleure ces hommes tombés sous les balles de la bêtise, de l’intolérance crasse, de l’inhumanité la plus basse, qui tire au lieu de rire. Ce soir je pleure des larmes de sang et d’encre, pour que la liberté d’expression, la liberté tout court, ne soit bafouée par des ignorants, des sous hommes, des rebuts décervelés dépourvu de conscience, de culture, d’humilité, et de la plus basique humanité.
Demain, j’irai leur casser la gueule, mais ce soir je pleure…
A une inconnue
Au détour d’un rêve, nous nous sommes croisés, sans faire trop de bruit, nous nous sommes aimés, elle si jeune et belle, moi si vieux et usé. Nous avons fait quelques pas vers une plage dorée, et je l’ai regardée se baigner nue en caressant les vagues. La mer embrassait ses formes, et je buvais la mer. Elle me sourit et mon cœur liquéfié éclata dans sa cage, prisonnier inconsolable de sa geôlière. Les vagues effaçaient peu à peu l’empreinte de ses talons sur le sable mouillé, je ferme les yeux désormais sur la douleur exquise du souvenir où j’avançais vers elle qui s’en allait au loin.
Rolling in the silver briar,
Flaying my skin, inside and out,
I let the earth drink from my veins,
And watch the skies drip golden showers
Over glossy open eyes, like porcelain
A child used to play with,
Striped valuables,
Rolling on the sacred paths
Of schoolyard memories.
We die. We live. We are.
Une femme enceinte va être lapidée au Sud-Soudan pour avoir épousé un homme hors de sa religion, un catholique. Que dire ? Même les plus intolérants de l’obscurantisme religieux de l’Inquisition n’avaient pas cette inhumanité. Comment rester insensible devant tant d’horreur ? C’est vrai, il y a la coupe du monde de foot, mais apportez-moi quand même des pals que j’assoie violemment ces enculés barbus.