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C’était l’hiver. Je venais d’avoir dix-huit ans. Saison des apprentissages. Le ski dans les Alpes Suisses. Station huppée. Voitures interdites. Un ami de mes parents m’avait donné une paire de skis, 2,10 m…Je débutais, sur la plat ça allait, à peu près. Mais dans pente c’était une catastrophe, à tel point que je n’avais pas pu descendre la piste que j’avais rejoint par le télécabine. Quand je me suis présenté pour redescendre par le même moyen, l’opérateur suisse allemand ne voulut rien entendre, et se fit une joie de contrarier un jeune français. Il avait maugréé une insulte. Je campais, impassible, ma paire de skis à la main, regardant passer les cabines. Le jour baissait. Il était hors de question de descendre par la piste. Lors d’une dernière rotation des cabines, l’opérateur n’eut d’autre choix que d’en ouvrir une et me laisser y monter.

En bas, mes parents commençaient à s’inquiéter. Ils ne skiaient pas. Pas de portables à cette époque !

Il y avait heureusement d’autre activités. Une belle piscine. Des boîtes de nuit. Des restaurants. Un bar avec une piscine ; on y buvait un verre en regardant les nageurs par des hublots qui ouvraient sur la salle. Une sorte d’aquarium humain.

J’adorais nager. La piscine était de petite taille. Pas de quoi faire des longueurs. Je n’y suis pas resté longtemps. En revanche, les douches étaient chaudes, sans portes. Je profitais du luxe suisse. L’écologie n’avait pas voix au chapitre, les ressources étaient inépuisables.

Soudain, une jeune femme d’une trentaine d’années, seins nus, entre dans ma douche. Elle m’embrasse goulûment, et se frotte à moi, se retourne pour me laisser prendre ses seins dans les mains. Elle me dit quelques mots d’anglais. Surprise, je lui réponds dans sa langue. Sa croupe se frotte à mon sexe tendu comme un arc dans un maillot de bains à ficelle. J’en revois les motifs verts et jaunes. Sa main effleure mon ventre et mon sexe. J’ai beau essayer, impossible d’ouvrir le maillot.

Au bout des cabines, une voix d’homme, rageuse se fait entendre. Le jeune femme a à peine le temps de se faufiler hors de ma douche, le mari furieux montre sa tête dans ma cabine, et l’espace d’un éclair, repart à la recherche de la femme volage.

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bernard loubert