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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 15:45

Surogate sorrows slickly receding through wavelets of childhood exposures, poses, marrow growing beyond the bones I was bred in, all in one, this life, this world, this decay, surrender never.

 

march 13

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 22:34

Bold as love, chantait le guitar hero, et je faisais la batterie derrière, déchaîné comme un malade privé de son, de sortie, d’avoine ou de picotin, j’en remettais une couche et hop guitare guigui, taré comme une balance sans poids, lancée dans une stratosphère médiatique, lente et lourde de conséquences. As bold as love.

 

sept 12. 

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 20:24

Mon fils, comme c’est dur d’être aimé par des cons, comme disait le prophète satirique, comme c’est dur mon frère, quand tu ne crois à rien de porter la parole du rien vers l’écho médiatique du tout, de faire croire qu’exister sans croire est exister quand même, et que croire ne suffit pas à exister. Croyez, croassez, croisez ma route et quittez ce monde comme nous tous avec humilité et un peu de légèreté, l’humour de la politesse, ou le sourire de l’amère patrie.

 

sept 12

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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 20:38

Le bonheur, c’est une tranche de Bacon en pleine gueule, un DeKooning qui vous fonce dessus, le psalterion d’un Caldara, le lacrimosa du Requiem, les premières mesures de Little Wing et ses clochettes tranchantes comme une pluie d’été sur le toit. C’est une boule de feu dans la nuit étoilée de mon ciel de lit, une belle du seigneur allongée contre mon rêve absent. Schubert et Ferré unis dans l’absence, et cette violence du mot si étrange à la musique, ces notes, cet écrit qui se chante, qui danse dans la nuit d’un Dixit Dominus sans maître ni loi en savourant un Macallan hors d’âge ou alors très vieux, comme nous par-dessus les montagnes.

 

Sept 12.

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1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 23:24

Mes pas guidaient l’aube vers les échelons d’une bibliothèque de cailloux, empruntée au poète, le soleil lissant le grain des pages, entre les yeux luisant de porphyre qui me regardaient absorber la mort lente liquide distillée dans des veines inconnues éclatées, et choisir la morsure d’un serpent comme ultime plaisir. Comme se dessine la vitesse, des pas dans un couloir, une attente de morphine, impatiente amie des nuits longues allongées par l’attente. J’écris une langue inconnue, guidé par le vide et la peur, pleine de déliés et d’angoisses, et mon doigt sur l’ardoise guidant l’impossible dialogue avec une inconnue, blousée et souriant au vide.

Sept 12

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20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 10:15

Ali et moi, nous n'avons pas les mêmes voleurs.

Août 12

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15 août 2012 3 15 /08 /août /2012 10:33

 

Une conne m’a dit un jour qu’il fallait un décodeur pour me lire, je prends ça comme un compliment, la boîte en question s’appelle crânienne et le réglage entre les oreilles dépend de l’orientation, du sens du vent dans les antennes perceptrices, et de la capacité du disque à rêve. « El tiempo es veloz » chante Mercedes, ouvrons ensemble les écoutilles à rêve, savourons le délice verbal d’un noir conché au coin des lèvres, fondant lentement, como la vida qui s’enfle chaque matin à l’émerveillement d’un jour nouveau, encore un, savourons…

 

Août 12

 

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14 août 2012 2 14 /08 /août /2012 11:04

des hauts et des bas qu'on retire avec le soin du fil, un trait lent , doux, patient comme une tisseuse de toile, immobile attente et soudain le vif, le trait de vie qui se débat, lutte et accepte l'immobile clarté de la mort.

 

août 12

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14 août 2012 2 14 /08 /août /2012 10:52

au fil du temps compté sans voix, je suis ton heure doucereuse, remontant le cours de la vie passée à compter les ors de la souffrance, les billets doux des hivers à attendre la mort, le savoir de la vitesse, le moment de suspens de note blanche puis fermer les vannes, laisser entrer le vague sans état d'âme, la lame froide , le dernier baiser, les yeux grand ouverts, dentelle fragile de l'aube irrespirable, poussée jusqu'à l'aubier ventriculaire, il est temps de partir, voiles ouvertes à la houle grise qui vous embrase d'une caresse glacée, offrir sans résistance un corps démantibulé par la foule des charognards plongeant dans une carcasse ouverte au vent, offerte au souvenir de l'aimée.

 

août 12

 

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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 10:08

on apprend qu'x est mort, la disparition d'y, il n'y a plus d'abcisse, ça fait désordonné, le scope oscille vers la pente, pas de courbe hélas.

 

juil.12

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